Responsible Marketing Day : les étudiants de MBS imaginent les solutions pour répondre à l’impact social et environnemental de la Fast Fashion
Ce jeudi 7 avril, MBS organisait le Responsible Marketing Day, une journée thématique au cœur de la semaine du Développement Durable réunissant les experts, académiques et professionnels, du secteur de la mode. L’objectif ? Trouver des solutions durables pour répondre à l’impact social et environnemental du monde du textile, en particulier de la fast fashion.
Trois ans pour réduire l’impact carbone
Selon le dernier rapport du GIEC, l’humanité dispose de 3 ans pour réduire son empreinte carbone. C’est sur cette prise de conscience difficile mais nécessaire qu’a débuté la série de conférences du Responsible Marketing Day avec au programme :
- « Un appel pour une mode équitable avec une perspective critique »
- « Fast fashion & Ethics »
- « Comment faire de Paris, la capitale de la mode plus responsable d’ici 2024 ? »
- « Repenser la mode, les principaux leaders d’opinion impliqués dans la transition écologique »
A l’issue de ces interventions, les étudiants ont pris la parole pour imaginer des alternatives pour modifier plus profondément les comportements et les modes de consommation dans ce secteur.
« Ce n’est pas que produire autrement, c’est aussi consommer et vivre différemment »
Les conférences ont été une nouvelle occasion de sensibiliser les étudiants à l’impact environnemental de la mode sur la biodiversité, la pollution de l’eau, le gaspillage, les émissions carbone et l’énergie.
« La première intention de la fast fashion était positive : démocratiser le monde de la mode en le rendant accessible à tous. Seulement, cette demande croissante en disponibilité et rapidité de production fait du secteur de la mode un des plus néfastes pour le monde, sur le plan social et environnemental. Aujourd’hui, le nombre de vêtements produits mais non portés reste très élevé et le défi n’est donc pas seulement de rendre la chaine de production plus durable, il est aussi d’accompagner le changement dans notre manière de consommer et de vivre. » explique Dr. Pasty Perry.
A l’issue de la journée, les étudiants ont imaginé et présenté plusieurs alternatives, afin de ne plus baser le business model de ces entreprises sur le volume des pièces produites et vendues, mais sur un modèle plus responsable et conscient des enjeux climatiques.
